Quel équipement pour pratiquer la photographie animalière ?

La photographie animalière apporte beaucoup de bonheur. En plaine, au bord de la rivière, mais aussi tout près de chez vous et du centre-ville : les animaux sont partout.  La rencontre – surprise ou pas – avec un animal sauvage, petit ou gros, de près ou de loin, est un instant magique ! Mais les prendre en photo n’est-il pas trop compliqué ? Quel équipement pour pratiquer la photographie animalière ? Rassurez-vous, nos conseils dans cet article vont vous aider dans vos premiers pas.

Apprendre à connaître les animaux 

Observer les animaux dans leur milieu naturel est très différent de les observer lors d’une visite au zoo. En effet, leur comportement est imprévisible, sans restriction, ils agissent spontanément. Ce sont de grands sujets de photographie, certains discrets, d’autres impressionnants. Chacun avec sa propre personnalité. On ne photographie évidemment pas de la même façon une buse et un ours.

Ainsi, la photographie animalière implique de prendre le temps de se renseigner sur eux et de découvrir la nature près de chez soi.

Mais c’est compliqué, nous direz-vous ? Non, car dès l’instant où l’on se pose en observateur humble et attentif, la récompense d’un spectacle unique est au rendez-vous.

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Se documenter sur les animaux

Bien évidemment pour se lancer dans la photo animalière, vous devez connaître vos sujets. Donc documentez vous en amont sur les animaux que vous souhaitez observer et photographier. Vous devez vous renseigner afin de savoir quels animaux sont présents là où vous êtes, à quelle période, quelle est leur nourriture de prédilection, comment et où ils dorment, quelle est la période de reproduction et la période à laquelle ils élèvent leurs petits, etc.

Vous pouvez trouver des informations supplémentaires, ici !

Notre conseil : commencez simplement par les animaux de votre jardin ou du parc de votre quartier !

Reconnaître les indices 

Beaucoup d’animaux que vous pouvez observer en milieu naturel évoluent sur un même territoire. Identifier leur trace représente le premier travail de terrain à réaliser. Il peut s’agir des empreintes que leurs pattes ont laissé dans les sols meubles (boue, sable, neige), des excréments, des nids, des touffes de poils arrachées lorsqu’ils se sont frottés contre un arbre, des plumes qui se seraient détachées, des pelotes de réjection, de la terre retournée, des galeries creusées…

Tous ces éléments sont à prendre en compte avec les recherches sur les animaux que vous aurez faites préalablement. 

Pour en savoir plus pour reconnaître les empreintes, cliquez-ici ! 

Notre conseil : commencez en famille, les enfants adorent les chasses aux indices !

Être discret & patient

Pour approcher les animaux sauvages, l’approche silencieuse est à cultiver. D’abord, il faut arrêter de parler et favoriser la communication par signes ! Attention à ne pas marcher sur des zones qui peuvent potentiellement être bruyantes comme par exemple sur des feuilles mortes ou des bouts de bois. 

Le moindre bruit peut faire fuir les animaux, n’oubliez pas que chaque animal possède une distance de sécurité qui lui est propre. Par exemple, un chevreuil fuit dès qu’il entend un bruit ou perçoit quelqu’un à moins de cent mètres.  D’autres espèces peuvent se laisser approcher, mais sont trop petites pour être photographiées, même de relativement près. Par exemple, les bergeronnettes vous ignorent souvent jusqu’à une quinzaine de mètres. Mais même avec un gros objectif (voir plus bas), vous devrez être deux ou trois fois plus près pour avoir un cadrage correct… Et alors, vous devrez rester parfaitement immobile plusieurs (dizaines de) minutes en espérant qu’elles approchent ! Donc armez-vous de patience pour réussir vos photos ! 

Notre conseil : l’observation est un bon moyen d’apprendre aux enfants l’écoute, la discrétion, l’humilité… bref le respect de “l’autre”. La rencontre avec l’animal est alors une récompense unique !

Être à l’écoute des animaux 

Apprendre à reconnaître les cris des animaux est un excellent complément à l’observation. Si vous ne pouvez pas les voir, vous pouvez les entendre. Très souvent, vous les entendez avant de les voir ! Ces cris sont  aussi des signes qu’ils sont là et peuvent vous aider à attendre plus longtemps, même si vous êtes sur le point d’abandonner. Enfin, certains cris particuliers sont lancés en alerte pour rappeler le groupe auquel ils appartiennent, et éventuellement une indication qu’ils vous ont repéré.

Pour apprendre à reconnaître les cris des animaux, cliquez-ici ! 

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Le matériel de base pour la photographie animalière 

Pour réussir vos ses clichés animaliers, nous vous avons fait une liste du matériel de base à avoir ! Cette liste se résume à un boîtier, un objectif, un trépied et quelques accessoires. N’oubliez pas qu’en plus du matériel c’est la technique qui est essentielle ! 

Le boîtier

Pour la photo animalière, il est essentiel d’investir dans un appareil avec capteur de format “APS-C”. Il s’agit d’un capteur avec un format plus grand qui vous rapprochera plus de l’action. 

Un boîtier avec une cadence d’images rapides, comme le mode rafale à 10 fps du Canon EOS 7D Mark II ou du Canon EOS 90D vous aidera à figer l’action. Ce type de boîtier vous permettra d’évoluer pendant des années dans le milieu de la photographie.

Pour en savoir plus sur le Canon EOS 90D Body”, cliquez-ici ! 

L’objectif 

L’incontournable pour la photographie animalière : l’objectif. Pour réaliser vos meilleures photographies animalières il vous faut un objectif avec une grande longueur focale. Cela vous permettra de rester à distance pour prendre des gros plans d’animaux car on le sait, il est compliqué d’approcher les animaux sauvages. 

Pour choisir la longueur idéale, nous vous conseillons de commencer par un objectif  de 200 mm. Si vous mordez à cette passion, vous passerez rapidement à 500 mm. 

Notre conseil :  Vous pouvez étendre votre longueur focale jusqu’à deux fois en fixant un multiplicateur de focale à l’avant de l’objectif.

Pour un objectif abordable, nous vous conseillons l’objectif USD Tamron SP AF70-300 F/4-5.6 Di VC avec stabilisateur d’image est une option abordable. 

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Le trépied

Puis il y a le trépied qui va vous permettre d’être plus stable, surtout lorsque vous zoomez à fond. Le monopode est par définition moins stable mais vous offre de la flexibilité de mouvement car il est plus léger et moins encombrant. Pensez à vérifier le poids de votre appareil avec l’objectif afin de vous assurer que le trépied est capable de le supporter. Nous vous conseillons de privilégier des pieds plus fins car ils sont plus faciles à transporter. Cependant, selon votre appareil, les pieds plus épais peuvent être plus mieux adaptés car ils seront plus robustes et absorbent mieux les vibrations. Le choix dépend du degré de mobilité que vous souhaitez.

Notre bon plan, c’est le Le trépied Manfrotto avec rotule 3D ! L’avantage c’est qu’il peut s’étendre horizontalement grâce à son système très intelligent Quick Power Lock pour être mis en place rapidement et facilement.

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Vous voilà équipé, prêt à photographier les animaux de votre région. Commencez donc par les moins farouches au caractère placide. Les grands voiliers comme les vautours et goélands sont d’excellents partenaires pour débuter. Vous pouvez aussi installer un nourrissoir dans votre jardin ou près de chez vous pour photographier facilement mésanges, chardonnerets et autres gros-becs. 

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La photographie animalière et les conditions météo

On le sait tous,  la plupart des animaux ont un bien meilleur sens de l’ouïe et de l’odorat que nous. Il est donc important d’avoir le vent face à vous pour réduire le risque que votre bruit et vos odeurs les atteignent. Ce n’est pas le seul effet de la météo. En cas de chaleur intense, les animaux du crépuscule ont tendance à devenir sensiblement nocturnes pour se protéger de la chaleur. Donc si vous voulez voir des mammifères avant le coucher du soleil, un temps relativement frais est plus favorable !

En ce qui concerne les oiseaux, ils sont extrêmement sensibles au vent, notamment les planeurs. Par conséquent, ils sont plus susceptibles de se trouver sur des pentes ensoleillées et évitent les zones ombragées sous le vent. 

Si vous souhaitez observer et photographier des vautours, des aigles ou encore des goélands, il est essentiel de connaître la direction des courants d’air terrestres ou océaniques tout au long de la journée. Cela vous aidera à les repérer plus facilement. Les faucons crécerelles et les milans, aiment aussi se placer en haut des collines, là où la brise monte : ils conjuguent ainsi poste d’observation et économie d’énergie.

Pour en savoir plus sur l’observation des oiseaux, c’est ici ! 

Overcap : la protection indispensable pour la photographie animalière

Vous l’avez peut-être remarqué, les différentes conditions météorologiques comme le soleil ou encore le vent sont de bons indicateurs pour repérer les animaux. Mais pour pouvoir photographier les animaux sous ces conditions météorologiques il faut être bien équipé.

Overcap 

La capuche Overcap vous apporte une protection 4 en 1, vous protégeant aussi bien de la pluie que du soleil et du vent lors de vos sessions photos. L’avantage de cette protection innovante c’est qu’elle est légère et pas encombrante.  Avec elle, vous ne risquez plus rien ! Plus large qu’une capuche, votre tête reste aérée et préserve votre champ de vision. Vous avez les mains et le visage complètement libres pour réaliser vos photos ! Attachez-la aux bretelles de votre sac à dos et c’est parti ! 

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    En conclusion, pour réussir de beaux clichés vous devez être attentif et patient ! Faites attention à ne pas effrayer inutilement les animaux, prenez le temps de vous faire accepter. Un animal détendu dans son espace naturel fait de bien meilleures photos. C’est aussi une question de respect : après tout, c’est vous qui vous rendez chez eux ! Petit à petit vous comprendrez que le fait de pouvoir observer un animal sauvage est un émerveillement. C’est une récompense à chaque fois unique, qui peut même se vivre sans réaliser aucune photo ! Finalement, le plus beau geste que l’on peut faire envers la nature n’est-il pas de la laisser tranquille ?